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Marianne Kraft - Malerei

CV / Text

Die aus Ludwigsburg, Deutschland, stammende Künstlerin Marianne Kraft absolvierte ihr Kunststudium zuerst an der Kunstakademie Berlin, daran anschliessend an der Kunstakademie Stuttgart. Es folgte ein Studienjahr bei Paul Eliasberg, einem Schüler Paul Klees, Heute lebt und arbeitet die Künstlerin im Elsass. Krafts Bildkompositionen sind verwandt. Ein zu beiden Seiten des Bildes dunkler Farbfond, der sich in einem Verlauf zur Mitte hin aufhellt und in einer Lichtsäule fast in Weiss kulminiert. Erst bei genauem hinschauen entdeckt der Betrachter, wie subtil diese Farbverläufe gemalt sind. Ihr gelingt es als Künstlerin, Licht und dessen Ausstrahlung darzustellen. Ihre Lichtsäulen haben etwas Magisches an sich. Sie beherrschen nicht nur das Bildformat, sondern auch den jeweiligen Raum. Kraft lässt sich in keine intellektuellen Schemata pressen. Ihre Bilder sind vielmehr emotional zu ergründen. In der Kontemplation wird die Aussenwelt ausgeblendet und der Betrachter taucht ein in Krafts Werk.

 

Marianne Kraft, figure atypique de la peinture contemporaine, a plusieurs décennies d'avance sur le marché de l'art.

Travaillant l'expension de conscience, elle accompagne, met en lumière, et permet de mieux appréhender, sur le plan sensible de la toile, les mondes décrits par les théories quantiques, ainsi que le bien fondé de leur véracité.

L'artiste, en effet, explore un univers qui se situe au-delà un mur de la lumière, là où s'effacent l'espace et le temps pour laisser place à une réalité non fondée sur une dimension matérielle tangible. Monde qui relève d'une substance immatérielle: la lumière en mouvement.

Par le travail intérieur qui relève à la fois de l'introspection et d'une méditation qui déconnecte le mental pour ne plus laisser place qu'a l'intuition, Marianne Kraft, dans un état quasi second, inscrit sur la toile ces images d'énergie en mouvement dans laquelle elle parvient à s'immerger. Sa démarche, qui élimine tout travail intellectuel pour se hisser au niveau de la réalité qui veille au-delà de la forme, pulvérise la figuration habituelle pour laisser place, dans une attitude de pure réception, à l'énergie qui habite cette forme.

Attitude et travail, toutefois, qui n'ont rien à voir avec l'abstraction lyrique ou le travail d'un Pollock. Il s'agit  là, au-delà des expériences d'un Rothko, d'un travail sur la lumière que l'on pourrait rapprocher de celui de James Turell, si ce n'est que Marianne Kraft utilise des pigments et de l'huile pour traduire la réalité première, et ondulatoire, de ces champs morphogéniques à l'origine de toute forme, tandis que James Turell matérialise l'intangible grâce aux nouvelles technologies et au travers de la construction intellectuelle.

Dr. Martine Pasquet